Comme de tradition, le Vicaire Custodial, frère Artemio Vítores, s’est rendu à Bethléem le 27 décembre pour présider les Premières Vêpres et le lendemain, 28 décembre, la Messe puis la procession quotidienne le jour de la fête des Saints Innocents. Deux nouveautés ont marqué les célébrations de cette année. La première est que la messe fut célébrée à 10 heures au lieu de 8 heures. La seconde, c’est que quelques frères de l’infirmerie de Saint-Sauveur ont fait le déplacement à Bethléem.
Alors que leur état de santé ne leur permet pas de s’unir aux célébrations de la nuit de Noël dans la Ville de David, ils avaient reçu la visite dès le lendemain de Noël de la communauté de Saint-Sauveur, venue fêter avec eux lors de l’eucharistie quotidienne de l’infirmerie, la fête de Saint Stéphane (Etienne). Cinq d’entre eux, accompagnés du frère Jad Sara, responsable de l’infirmerie, ont néanmoins pu aller se rendre à la grotte et vénérer les Lieux saints et s’unir à la messe de la fête. Ils en ont également profité pour découvrir la chapelle de la Grotte du lait, restaurée l’année dernière, et la nouvelle église construite au-dessus qui connaît un grand succès auprès des pèlerins, comme l’a confirmé le frère Lawrence.
Lors de la messe, célébrée à l’autel de saint Joseph, le frère Artémio entouré également de quelques prêtres de la fraternité de Bethléem dont le Gardien, frère Jerzy Kraj, a rappelé dans son homélie que la souffrance n’est pas loin de la joie de Noël. Dès le lendemain soulignait-il, nous fêtons le premier martyr saint Stéphane. En ce jour de la fête des Innocents, nous ne faisons pas seulement mémoire des enfants qu’Hérode fit assassiner, mais aussi de tous ceux que l’on assassine aujourd’hui, quand l’individualisme, la recherche du profit engendrent eux aussi leur lot de souffrances et de morts d’innocents.
À midi, comme chaque jour, la communauté a fait la procession quotidienne qui la mène de l’église Sainte-Catherine à la grotte de la Nativité et de là aux grottes qui la jouxtent. La dernière station de la procession qui permet de s’arrêter à un des autels des grottes, a fait halte en ce jour à l’autel des Saints Innocents paré de tous ses atours.
Dans l’église Sainte-Catherine, les pèlerins qui peuvent depuis début décembre visiter l’église entre midi et deux heures (cf “Portes ouvertes” aux pèlerins à Bethléem) peuvent aussi s’unir à la prière de la procession puisque le célébrant principal est dorénavant équipé d’un micro portatif.
Si la fête des Saint Innocents nous invite à méditer sur la souffrance en plein octave de Noël, c’est tout de même dans la joie que les frères se sont retrouvés en ce jour.
Mab
Alors que leur état de santé ne leur permet pas de s’unir aux célébrations de la nuit de Noël dans la Ville de David, ils avaient reçu la visite dès le lendemain de Noël de la communauté de Saint-Sauveur, venue fêter avec eux lors de l’eucharistie quotidienne de l’infirmerie, la fête de Saint Stéphane (Etienne). Cinq d’entre eux, accompagnés du frère Jad Sara, responsable de l’infirmerie, ont néanmoins pu aller se rendre à la grotte et vénérer les Lieux saints et s’unir à la messe de la fête. Ils en ont également profité pour découvrir la chapelle de la Grotte du lait, restaurée l’année dernière, et la nouvelle église construite au-dessus qui connaît un grand succès auprès des pèlerins, comme l’a confirmé le frère Lawrence.
Lors de la messe, célébrée à l’autel de saint Joseph, le frère Artémio entouré également de quelques prêtres de la fraternité de Bethléem dont le Gardien, frère Jerzy Kraj, a rappelé dans son homélie que la souffrance n’est pas loin de la joie de Noël. Dès le lendemain soulignait-il, nous fêtons le premier martyr saint Stéphane. En ce jour de la fête des Innocents, nous ne faisons pas seulement mémoire des enfants qu’Hérode fit assassiner, mais aussi de tous ceux que l’on assassine aujourd’hui, quand l’individualisme, la recherche du profit engendrent eux aussi leur lot de souffrances et de morts d’innocents.
À midi, comme chaque jour, la communauté a fait la procession quotidienne qui la mène de l’église Sainte-Catherine à la grotte de la Nativité et de là aux grottes qui la jouxtent. La dernière station de la procession qui permet de s’arrêter à un des autels des grottes, a fait halte en ce jour à l’autel des Saints Innocents paré de tous ses atours.
Dans l’église Sainte-Catherine, les pèlerins qui peuvent depuis début décembre visiter l’église entre midi et deux heures (cf “Portes ouvertes” aux pèlerins à Bethléem) peuvent aussi s’unir à la prière de la procession puisque le célébrant principal est dorénavant équipé d’un micro portatif.
Si la fête des Saint Innocents nous invite à méditer sur la souffrance en plein octave de Noël, c’est tout de même dans la joie que les frères se sont retrouvés en ce jour.
Mab