Chers frères et sœurs,
Le monde se tourne vers Bethléem, avec un soupir d’espérance et un besoin de paix, qui remuent le fond de l’âme. Nous, qui avons la grâce de vivre en Terre Sainte, comme chaque année, nous nous disposons à célébrer Noël, le cœur touché par une grâce qui toujours nous surprend. Il semble que cette fête veuille défier notre vieillissement intérieur, pour faire naître en nous le pur courage de l’enfance, alors que nous croyions que le bonheur était possible.
L’urgence de la paix nous prend au cœur ; malgré l’amertume des faits-divers, cette urgence nous fait devenir mendiants de l’espérance. En regardant la grotte de Bethléem nous sommes portés à espérer un monde meilleur. Le besoin d’aimer, qui a ses racines au fond de l’âme, face à la pauvreté de Bethléem, nous fait tressaillir d’un nouvel espoir.
Le découragement et les désillusions qui appesantissent nos cœurs telle une masse écrasante, semblent s’évanouir. Nous ne pouvons pas refuser l’espérance, face au mystère d’un Dieu qui se fait enfant, dans la grotte des bergers.
À Noël, même la personne la plus cruellement blessée par la vie redécouvre que Dieu continue à habiter au milieu de nous. Les guerres et les violences ne sont pas le dernier mot qui entend englober l’histoire. La haine et le désespoir ne suppriment pas le besoin d’aimer qui continue avec ténacité à habiter le cœur de l’homme. Dans le silence de Bethléem, la lumière de Dieu brille encore et illumine les sentiers d’ici-bas.
Des expériences de désillusion et de ratage social peuvent bloquer les horizons de l’âme. Par ailleurs, si nous regardons l’étoile de Bethléem, la vie en vient à s’illuminer. Nous comprenons, avec la sagesse simple et concrète de la foi, que Dieu continue à nous aimer. Son fils Jésus vient habiter cette terre pour que s’accomplisse aussi en nous le miracle de la joie et de la fraternité. Avec un étonnement qui fait vibrer, nous tournons notre regard vers Joseph et la Vierge Sainte.
Nous sommes ravis de leur joyeuse sérénité. Ils sont pauvres, mais ils ont eu le courage de croire. En ce Noël, nous voulons prier afin que nous encore, comme eux, nous soyons capables d’accueillir Jésus, en croyant que l’amour de Dieu puisse changer notre vie. Elle est venue dans le monde la vraie lumière, celle qui illumine chaque homme (Jn 1,9). Nous, en bout de course, enivrés d’une espérance qui ne trompe pas, puissions-nous en devenir les témoins.
À tous, les souhaits les plus affectueux d’un Saint Noël !
Frère Pierbattista Pizzaballa ofm
Custode de Terre Sainte
Le monde se tourne vers Bethléem, avec un soupir d’espérance et un besoin de paix, qui remuent le fond de l’âme. Nous, qui avons la grâce de vivre en Terre Sainte, comme chaque année, nous nous disposons à célébrer Noël, le cœur touché par une grâce qui toujours nous surprend. Il semble que cette fête veuille défier notre vieillissement intérieur, pour faire naître en nous le pur courage de l’enfance, alors que nous croyions que le bonheur était possible.
L’urgence de la paix nous prend au cœur ; malgré l’amertume des faits-divers, cette urgence nous fait devenir mendiants de l’espérance. En regardant la grotte de Bethléem nous sommes portés à espérer un monde meilleur. Le besoin d’aimer, qui a ses racines au fond de l’âme, face à la pauvreté de Bethléem, nous fait tressaillir d’un nouvel espoir.
Le découragement et les désillusions qui appesantissent nos cœurs telle une masse écrasante, semblent s’évanouir. Nous ne pouvons pas refuser l’espérance, face au mystère d’un Dieu qui se fait enfant, dans la grotte des bergers.
À Noël, même la personne la plus cruellement blessée par la vie redécouvre que Dieu continue à habiter au milieu de nous. Les guerres et les violences ne sont pas le dernier mot qui entend englober l’histoire. La haine et le désespoir ne suppriment pas le besoin d’aimer qui continue avec ténacité à habiter le cœur de l’homme. Dans le silence de Bethléem, la lumière de Dieu brille encore et illumine les sentiers d’ici-bas.
Des expériences de désillusion et de ratage social peuvent bloquer les horizons de l’âme. Par ailleurs, si nous regardons l’étoile de Bethléem, la vie en vient à s’illuminer. Nous comprenons, avec la sagesse simple et concrète de la foi, que Dieu continue à nous aimer. Son fils Jésus vient habiter cette terre pour que s’accomplisse aussi en nous le miracle de la joie et de la fraternité. Avec un étonnement qui fait vibrer, nous tournons notre regard vers Joseph et la Vierge Sainte.
Nous sommes ravis de leur joyeuse sérénité. Ils sont pauvres, mais ils ont eu le courage de croire. En ce Noël, nous voulons prier afin que nous encore, comme eux, nous soyons capables d’accueillir Jésus, en croyant que l’amour de Dieu puisse changer notre vie. Elle est venue dans le monde la vraie lumière, celle qui illumine chaque homme (Jn 1,9). Nous, en bout de course, enivrés d’une espérance qui ne trompe pas, puissions-nous en devenir les témoins.
À tous, les souhaits les plus affectueux d’un Saint Noël !
Frère Pierbattista Pizzaballa ofm
Custode de Terre Sainte