Une bourse d’étude pour rester en Terre Sainte | Custodia Terrae Sanctae

Une bourse d’étude pour rester en Terre Sainte

GEORGE HLEIS
«L’année passée, j’ai fini d’étudier la psychologie à l’Université Hébraïque… juste là, sur le Mont des Oliviers.»

GEORGE HLEIS
«Je m’appelle George. J’ai 23 ans. Je vis dans le quartier chrétien de la Vieille Ville. Je suis un chrétien catholique.»

L’objectif est clair : permettre au chrétiens locaux d’étudier sur leur propre terre, éviter qu’ils décident d’aller à l’étranger pour se former et ensuite, éventuellement, pour vivre.
Parmi les nombreuses façons à travers lesquelles la Custodie de Terre Sainte s’engage à soutenir la population chrétienne locale, il y a les bourses d’études, en particulier celles destinées à financer le parcours universitaire des jeunes.

GEORGE HLEIS
«Il y a beaucoup de garçons qui n’aiment pas la situation actuelle ; ils veulent aller à l’étranger pour trouver de meilleures opportunités. J’ai aussi pensé à partir, à aller étudier la théologie aux États-Unis, mais j’aime la terre de Jésus, j’aime rester sur la terre où Jésus a vécu. Si tous les chrétiens partent, personne ne restera ici.»

Fr. RAMZI SIDAWI, ofm
Économe de la Custodie de Terre Sainte
«Dans la plupart des cas, celui qui est allé étudier à l’étranger n’est jamais revenu pour vivre ici. La Custodie veut aider toutes les personnes à rester dans ce pays, surtout les jeunes chrétiens. La première étape était de leur offrir le cursus scolaire ordinaire à bas coût à travers nos écoles ; la seconde étape est représentée par les universités.»

Dans l’ensemble, 500 bourses d’études sont octroyées chaque année, soutenues par deux programmes différents. Économie, Science, Médecine, Ingéniérie sont les parcours d’études les plus recherchés.

Fr. RAMZI SIDAWI, ofm
Économe de la Custodie de Terre Sainte
«Aujourd’hui, nos étudiants sont ouverts à toutes les universités. Ces dernières années, nous avons noté qu’il y a une tendance de plus en plus marquée de la part de nos étudiants chrétiens de Jérusalem à aller à l’Université Hébraïque ou de toute façon dans le monde juif d’Israël. Mais il reste également l’ouverture aux universités palestiniennes, surtout l’Université de Bethléem, de Bir Zeit et de Jénine pour les spécialisations qu’ils proposent. Ce qui attire le plus les jeunes sont les spécialisations, et ensuite la facilité de trouver du travail.»