La fête de Séphoris | Custodia Terrae Sanctae

La fête de Séphoris

2012/07/30<span class="Apple-tab-span"> </span>

La fête de Séphoris

A Sephoris, le 26 juillet est une date particulière : le jour où l'on fait mémoire des Saints Anne et Joachim, les parents de la Vierge, s'est coloré, dans ce petit village de la Galilée, d'accents nouveaux. Pour la première fois que la messe, à laquelle de nombreux fidèles locaux ont participé, a été célébrée à l'intérieur du sanctuaire après les importants trazvaux de restauration. Une oeuvre, souligne le père Quirico, qui est le fruit du travail infatigable de la Custodie de Terre Sainte.


P. QUIRICO CALELLA, ofm
Custodie de Terre Sainte

“En 1870, les Franciscains ont acheté cette Basilique, ce lieu saint, et ensuite la restauration a été menée, disons partielle, sans le toit de la Basilique...”

Là où se trouve la maison où vécurent les parents de la Vierge et qui aurait aussi été le théâtre, selon la tradition, du premier Noel de Marie, les travaux ont débuté depuis longtemps et le tour de la Basilique a été complètement restaurée, ainsi que la manutention de la plomberie et plus récemment, un projet de petite hôtellerie pour les pèlerins a été lancé. Des initiatives importantes pour unir la conservation des lieux de la mémoire au lieu saint.

“En les conservant, nous sommes sûrs d'assurer dans le temps à la chrétienté un lieu où prier et faire mémoire dans ces sanctuaires. S'il n'en était pas ainsi, on perdrait non seulement la mémoire mais aussi la propriété'.

Et au coeur les ruines d'une basilique construite au XIIe siècle, les fidèles ont pris place pour participer à la messe, entièrement en langue arabe. De toute la Galilée, des prêtres sont arrivés pour faire mémoire de ce jour, en une tradition pluriséculaire, qu'il est important de maintenir sur cette terre, appelée sainte par les chrétiens.

“La tradition veut que Sainte Anne soit née à Sephoris, ce lieu n'est pas connu dans l'Ancien Testament, il l'est devenu après, dans la période post-bibliaue, et nous faisons mémoire de cette tradition et nous la faisons vivre”.