Bethléem, samedi 18 décembre 2010.
Le chemin de préparation à Noël de la communauté indienne de Terre Sainte accompagnée par son aumônier, le Père Jaya OFM, aidé par le frère Regi Mathew OFM, se poursuit. Cette fois, la communauté s’est donnée rendez-vous au Champ des Pasteurs à Beit Sahour.
L’attente décrète le début du pèlerinage. Il n’est pas facile pour les différents groupes épars sur l’ensemble du territoire de la Terre Sainte d’arriver au même moment et à l’heure fixée. Mais l’attente fait partie de l’Avent. C’est ce temps de grâce qui nous prépare à recevoir le don. Les fidèles qui, peu à peu, arrivent, visitent les grottes des environs et se recueillent ensuite lentement en prière dans le très beau sanctuaire Gloria in Excelsis érigé au centre du Champ des Pasteurs, sanctuaire construit par l’architecte Barluzzi dont la Custodie de Terre Sainte commémore ces jours-ci le cinquantième anniversaire de la mort.
Le Père Jaya propose un premier moment de réflexion à l’intérieur du Sanctuaire puis l’ensemble de la communauté se met en marche en direction de la Basilique de la Nativité à Bethléem et, en parcourant à nouveau le chemin qui fut celui des pasteurs, elle souligna l’importance de ne pas attendre Noël dans l’immobilisme mais d’aller à sa rencontre, comme nous sommes, avec nos familles, notre humanité, nos joies et nos difficultés.
Une colonne de plus de sept cent personnes parcourut la route étroite et en lacets qui va du Champ des Pasteurs à la Place de la Mangeoire à Bethléem, alors qu’étaient entonnés des hymnes sous les enseignes de la Terre Sainte, du Vatican et de l’Inde. Louable a été l’organisation de la police palestinienne qui a permis à la procession de se dérouler sans difficultés.
A la Basilique de la Nativité, S.B. Mgr Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem attendait les pèlerins et a béni l’ensemble de la communauté, en particulier les nouveaux-nés avec leurs familles. En saluant les frères indiens, le Patriarche a exprimé son admiration pour la foi qu’ils ont démontré et pour le courage qu’ils ont eu de participer avec leurs enfants à ce pèlerinage. Sa réflexion porta surtout sur les difficultés qui furent celles de la Sainte Famille et qui sont celles de nombre des familles présentes dans la Basilique et dans le monde et sur la manière dont Noël constitue surtout une espérance dont la présence de cette communauté chrétienne à Bethléem en ce jour est un signe concret.
La Sainte Messe concluant le pèlerinage était présidée en langue konk ani par le Père Praveen Dsovza OFM, qui depuis longtemps aide le Père Jaya au sein de la communauté indienne présente à Jaffa. L’église de Sainte Catherine réussit difficilement à contenir tant de personnes. Au terme de la célébration, le Père Stefano OFM, Gardien du Couvent de Sainte Catherine, a adressé ses salutations.
Après une visite à la Grotte du Lait, chaque groupe est retourné chez lui, attendant la Sainte Nuit qui, après cette journée, aura sûrement une signification nouvelle pour ceux qui se sont mis en chemin pour rencontrer avec joie Jésus qui vient.
Marco Gavasso
Le chemin de préparation à Noël de la communauté indienne de Terre Sainte accompagnée par son aumônier, le Père Jaya OFM, aidé par le frère Regi Mathew OFM, se poursuit. Cette fois, la communauté s’est donnée rendez-vous au Champ des Pasteurs à Beit Sahour.
L’attente décrète le début du pèlerinage. Il n’est pas facile pour les différents groupes épars sur l’ensemble du territoire de la Terre Sainte d’arriver au même moment et à l’heure fixée. Mais l’attente fait partie de l’Avent. C’est ce temps de grâce qui nous prépare à recevoir le don. Les fidèles qui, peu à peu, arrivent, visitent les grottes des environs et se recueillent ensuite lentement en prière dans le très beau sanctuaire Gloria in Excelsis érigé au centre du Champ des Pasteurs, sanctuaire construit par l’architecte Barluzzi dont la Custodie de Terre Sainte commémore ces jours-ci le cinquantième anniversaire de la mort.
Le Père Jaya propose un premier moment de réflexion à l’intérieur du Sanctuaire puis l’ensemble de la communauté se met en marche en direction de la Basilique de la Nativité à Bethléem et, en parcourant à nouveau le chemin qui fut celui des pasteurs, elle souligna l’importance de ne pas attendre Noël dans l’immobilisme mais d’aller à sa rencontre, comme nous sommes, avec nos familles, notre humanité, nos joies et nos difficultés.
Une colonne de plus de sept cent personnes parcourut la route étroite et en lacets qui va du Champ des Pasteurs à la Place de la Mangeoire à Bethléem, alors qu’étaient entonnés des hymnes sous les enseignes de la Terre Sainte, du Vatican et de l’Inde. Louable a été l’organisation de la police palestinienne qui a permis à la procession de se dérouler sans difficultés.
A la Basilique de la Nativité, S.B. Mgr Fouad Twal, Patriarche latin de Jérusalem attendait les pèlerins et a béni l’ensemble de la communauté, en particulier les nouveaux-nés avec leurs familles. En saluant les frères indiens, le Patriarche a exprimé son admiration pour la foi qu’ils ont démontré et pour le courage qu’ils ont eu de participer avec leurs enfants à ce pèlerinage. Sa réflexion porta surtout sur les difficultés qui furent celles de la Sainte Famille et qui sont celles de nombre des familles présentes dans la Basilique et dans le monde et sur la manière dont Noël constitue surtout une espérance dont la présence de cette communauté chrétienne à Bethléem en ce jour est un signe concret.
La Sainte Messe concluant le pèlerinage était présidée en langue konk ani par le Père Praveen Dsovza OFM, qui depuis longtemps aide le Père Jaya au sein de la communauté indienne présente à Jaffa. L’église de Sainte Catherine réussit difficilement à contenir tant de personnes. Au terme de la célébration, le Père Stefano OFM, Gardien du Couvent de Sainte Catherine, a adressé ses salutations.
Après une visite à la Grotte du Lait, chaque groupe est retourné chez lui, attendant la Sainte Nuit qui, après cette journée, aura sûrement une signification nouvelle pour ceux qui se sont mis en chemin pour rencontrer avec joie Jésus qui vient.
Marco Gavasso