Les frères de la Custodie de Terre Sainte se sont réunis dans la Basilique de Gethsémani pour célébrer une liturgie de la plus haute importance, qui exprime le sens profond de leur vocation. Les frères ont renouvelé leurs vœux religieux et ont reçu la Règle de saint François des mains du Custode, le Père Pierbattista Pizzaballa.
L’histoire nous dit que le 29 novembre 1226, le Pape Honorius III a solennellement approuvé La Règle des Frères Mineurs, que lui avait présentée saint François d’Assise. C’est pour cette raison qu’en ce jour, on commémore tous les saints de l’Ordre Séraphique et que les frères mineurs prononcent généralement leurs vœux religieux en ce même jour.
La Basilique de Gethsémani était emplie de nombreux frères, heureux d’être ensemble et de remercier le Seigneur pour le don de leur vocation. Au cours de l’homélie, le Custos a présenté le geste liturgique du don de la Règle au point de vue de la Christologie et au point de vue franciscain.
Dans un premier temps, il nous a rappelé que Jésus a vécu le point culminant de son obéissance au plan du Salut préparé par le Père au Jardin de Gethsémani. C’est là que Jésus a remis sa volonté à la volonté du Père, librement et généreusement, choisissant de sacrifier sa vie pour l’amour de l’humanité. De même la recherche de la volonté de Dieu est l’un des points essentiels du chemin de foi de Saint François d’Assise. Il ne voulait plus vivre pour lui-même, mais pour le Seigneur qui a donné sa vie pour chacun de nous. Le Custode a rappelé combien « saint François a été poussé et tourmenté sa vie durant par le souvenir de l’amour du Christ, au point de désirer l’imiter complètement en modelant sa vie sur celle du Maitre. » La Règle, qui est un pur résumé de l’idéal évangélique, exprime la volonté généreuse d’imiter radicalement le Christ.
À la hauteur d’une quête ardue et parfois douloureuse, le projet chrétien de François a su trouver cette formule expressive : « Vivre selon les formes du Saint Évangile, ensemble avec les frères que le Seigneur lui a donné, en suivant la Règle approuvée par notre Sainte Mère l’Église et par le Pape. » Et huit siècles plus tard, les frères de Terre Sainte ont renouvelé ce choix évangélique et ecclésiastique, en adoptant la Règle, et en suivant un projet de vie qui, depuis de nombreux siècles, a su garder intacte sa beauté originelle. Quelle émotion de voir ces jeunes frères, qui viennent de rentrer dans l’Ordre, prononcer leurs vœux religieux en compagnie de leurs vénérables frères qui ont servi le Seigneur tout au long de leur vie. Les mêmes paroles de consécration et de fidélité, prononcées ensemble, expriment l’effort commun dans le témoignage de Dieu et le service de l’Église. La même foi que celle des temps jadis, humble et claire, recherche la rencontre avec le Seigneur et est généreusement placée au service du Royaume.
Les frères de Galilée, à leur tour, ont célébré le même rite le jour suivant, dans la Basilique de L’Annonciation à Nazareth. Le geste confiant de renouvellement des vœux a été accompli au lieu même où le Verbe de Dieu s’est fait chair dans le sein de la Vierge Marie. Marie de Nazareth, aurore de l’Évangile, apparait comme le modèle de l’humble acceptation du Verbe et comme le modèle de l’entière volonté à servir Dieu. Le temps de ces quelques jours, nous avons reçu les germes de l’espérance, les lumières de la beauté et les paroles de la confiance et nous avons été réconfortés le long de notre chemin de disciples du Seigneur. Nos cœurs débordent d’action de grâce parce que nous savons que le Seigneur marche avec nous.
Frère Carlo Serri ofm
L’histoire nous dit que le 29 novembre 1226, le Pape Honorius III a solennellement approuvé La Règle des Frères Mineurs, que lui avait présentée saint François d’Assise. C’est pour cette raison qu’en ce jour, on commémore tous les saints de l’Ordre Séraphique et que les frères mineurs prononcent généralement leurs vœux religieux en ce même jour.
La Basilique de Gethsémani était emplie de nombreux frères, heureux d’être ensemble et de remercier le Seigneur pour le don de leur vocation. Au cours de l’homélie, le Custos a présenté le geste liturgique du don de la Règle au point de vue de la Christologie et au point de vue franciscain.
Dans un premier temps, il nous a rappelé que Jésus a vécu le point culminant de son obéissance au plan du Salut préparé par le Père au Jardin de Gethsémani. C’est là que Jésus a remis sa volonté à la volonté du Père, librement et généreusement, choisissant de sacrifier sa vie pour l’amour de l’humanité. De même la recherche de la volonté de Dieu est l’un des points essentiels du chemin de foi de Saint François d’Assise. Il ne voulait plus vivre pour lui-même, mais pour le Seigneur qui a donné sa vie pour chacun de nous. Le Custode a rappelé combien « saint François a été poussé et tourmenté sa vie durant par le souvenir de l’amour du Christ, au point de désirer l’imiter complètement en modelant sa vie sur celle du Maitre. » La Règle, qui est un pur résumé de l’idéal évangélique, exprime la volonté généreuse d’imiter radicalement le Christ.
À la hauteur d’une quête ardue et parfois douloureuse, le projet chrétien de François a su trouver cette formule expressive : « Vivre selon les formes du Saint Évangile, ensemble avec les frères que le Seigneur lui a donné, en suivant la Règle approuvée par notre Sainte Mère l’Église et par le Pape. » Et huit siècles plus tard, les frères de Terre Sainte ont renouvelé ce choix évangélique et ecclésiastique, en adoptant la Règle, et en suivant un projet de vie qui, depuis de nombreux siècles, a su garder intacte sa beauté originelle. Quelle émotion de voir ces jeunes frères, qui viennent de rentrer dans l’Ordre, prononcer leurs vœux religieux en compagnie de leurs vénérables frères qui ont servi le Seigneur tout au long de leur vie. Les mêmes paroles de consécration et de fidélité, prononcées ensemble, expriment l’effort commun dans le témoignage de Dieu et le service de l’Église. La même foi que celle des temps jadis, humble et claire, recherche la rencontre avec le Seigneur et est généreusement placée au service du Royaume.
Les frères de Galilée, à leur tour, ont célébré le même rite le jour suivant, dans la Basilique de L’Annonciation à Nazareth. Le geste confiant de renouvellement des vœux a été accompli au lieu même où le Verbe de Dieu s’est fait chair dans le sein de la Vierge Marie. Marie de Nazareth, aurore de l’Évangile, apparait comme le modèle de l’humble acceptation du Verbe et comme le modèle de l’entière volonté à servir Dieu. Le temps de ces quelques jours, nous avons reçu les germes de l’espérance, les lumières de la beauté et les paroles de la confiance et nous avons été réconfortés le long de notre chemin de disciples du Seigneur. Nos cœurs débordent d’action de grâce parce que nous savons que le Seigneur marche avec nous.
Frère Carlo Serri ofm