La pluie, qui ne tombait pas sur Jérusalem depuis des semaines, est descendue du ciel pour bénir les obsèques qui accompagnaient les Sœurs Valeria Briccoli, Salvatorina Camilleri et Rania Haddad vers le cimetière franciscain du Mont Sion: elle n’a pas commencé auparavant et elle n’a pas continué après.
Les religieuses avaient trouvé la mort tragiquement dans un accident de la route le 24 décembre dernier alors qu’elles se rendaient du Sanctuaire des Béatitudes, où elles prêtaient service, à Bethléem, où elles auraient dû assister au célébrations de Noël.
La Messe de requiem a été présidée par le Patriarche, S.Exc. Mgr Fouad Twal en l’église de Saint Sauveur et concélébrée par le Custode de Terre Sainte, le Père Pierbattista Pizzaballa, par l’Evêque auxiliaire de Jérusalem, S.Exc. Mgr William Shomali, par l’Evêque auxiliaire de Nazareth, S.Exc. Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, par l’Archevêque melkite de Galilée, S.Exc. Mgr Elias Chakour, par le Nonce apostoliue S.Exc. Mgr Antonio Franco et par plus de 130 religieux et prêtres provenant de tout Israël.
Dans sa monition introductive, Mgr Twal a comparé les sœurs défuntes aux vierges sages de l’Evangile qui vont à la rencontre de l’Epoux et vers lesquelles l’Epoux, le Seigneur Jésus, est venu à l’occasion de Noël. Le Patriarche s’est ensuite uni à la prière de suffrage qu’au même moment présidait S.Exc. Mgr Salim à Amman en Jordanie. La plus jeune des religieuses, Sœur Rania Haddad, 34 ans, était en effet jordanienne. A ses obsèques participait sa mère, en larmes. Les deux autres sœurs, en revanche, l’italienne Valeria Briccoli et la maltaise Salvatorina Camilleri avaient toutes deux 67 ans. Les trois religieuses étaient très connues pour l’accueil qu’elles réservaient aux milliers de pèlerins qui visitaient le Sanctuaire des Béatitudes en Galilée.
"Nous sommes aujourd’hui unis par les larmes – a déclaré le Père Pierbattista Pizzaballa dans son homélie – qui ne sont pas seulement les miennes mais celles de toute la communauté qui se serre autour des Sœurs franciscaines missionnaires du Cœur immaculé de Marie. Ce sont les pleurs de Jésus qui, en se faisant chair à Noël, a pris toute notre humanité, jusqu’à accueillir la douleur, les larmes et la mort. Oui, à Noël, face à la joie du Noël du Seigneur, nous nous sommes sentis aux côtés de Jésus qui pleure la mort d’un ami. Et nous sommes convaincus que Lui, l’Emmanuel, en ce moment est ici et porte pour chacun d’entre nous le poids de la souffrance et de la douleur. Devant trois morts si tragiques, nos demandes ne laissent pas de place pour l’exégèse et les théologies.
Dans le silence créé par nos questions sans réponses, se trouve la question de Jésus à Marthe, la sœur de Lazare: Crois-tu, croyons-nous, qu’Il est la Résurrection et la vie et que quiconque croit en Lui, même s’il meurt, vivra ? Le croyons-nous ? Il n’existe pas de Résurrection sans mort, il n’existe pas de mort dans la foi au Seigneur" (en pièce jointe, le texte intégral de l’homélie en langue originale).
Avant le rite du dernier adieu, ont été tenus un certain nombre de discours: Sœur Clara Caramagno, Vicaire générale des Franciscaines missionnaires du Cœur immaculé de Marie, a rappelé que, grâce au mystère de la communion des saints, les religieuses défuntes ne sont pas séparées des autres consoeurs de l’Institut mais unies par un lien d’amour dans le Christ. A ensuite pris la parole l’Ambassadeur d’Italie en Israël, Luigi Mattiolo, très ému du fait de l’amitié profonde qui le liait à ces religieuses avec lesquelles il avait échangé les vœux de Noël quelques jours auparavant. Après lui, l’Ambassadeur de Malte, Abraham Borg, a prié en maltais, la langue maternelle de Sœur Salvatorina. Les derniers discours ont été ceux du Consul jordanien à Tel Aviv, Hassam Rahal, et de M. Teresio Dutto représentant de l’ANSMI (Association nationale de Secours des Missionnaires italiens).
Après le rite, s’est formée une très longue procession qui a traversé le quartier chrétien et le quartier arménien de Jérusalem, en passant ensuite sous la porte de Sion pour rejoindre le cimetière où le curé de Jérusalem, le Père Feras Hejazin, a donné la dernière bénédiction au cercueil avant la sépulture. Tous sont ensuite revenus à Saint Sauveur pour faire leurs condoléances aux consoeurs et aux parents des religieuses défuntes.
Les religieuses avaient trouvé la mort tragiquement dans un accident de la route le 24 décembre dernier alors qu’elles se rendaient du Sanctuaire des Béatitudes, où elles prêtaient service, à Bethléem, où elles auraient dû assister au célébrations de Noël.
La Messe de requiem a été présidée par le Patriarche, S.Exc. Mgr Fouad Twal en l’église de Saint Sauveur et concélébrée par le Custode de Terre Sainte, le Père Pierbattista Pizzaballa, par l’Evêque auxiliaire de Jérusalem, S.Exc. Mgr William Shomali, par l’Evêque auxiliaire de Nazareth, S.Exc. Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, par l’Archevêque melkite de Galilée, S.Exc. Mgr Elias Chakour, par le Nonce apostoliue S.Exc. Mgr Antonio Franco et par plus de 130 religieux et prêtres provenant de tout Israël.
Dans sa monition introductive, Mgr Twal a comparé les sœurs défuntes aux vierges sages de l’Evangile qui vont à la rencontre de l’Epoux et vers lesquelles l’Epoux, le Seigneur Jésus, est venu à l’occasion de Noël. Le Patriarche s’est ensuite uni à la prière de suffrage qu’au même moment présidait S.Exc. Mgr Salim à Amman en Jordanie. La plus jeune des religieuses, Sœur Rania Haddad, 34 ans, était en effet jordanienne. A ses obsèques participait sa mère, en larmes. Les deux autres sœurs, en revanche, l’italienne Valeria Briccoli et la maltaise Salvatorina Camilleri avaient toutes deux 67 ans. Les trois religieuses étaient très connues pour l’accueil qu’elles réservaient aux milliers de pèlerins qui visitaient le Sanctuaire des Béatitudes en Galilée.
"Nous sommes aujourd’hui unis par les larmes – a déclaré le Père Pierbattista Pizzaballa dans son homélie – qui ne sont pas seulement les miennes mais celles de toute la communauté qui se serre autour des Sœurs franciscaines missionnaires du Cœur immaculé de Marie. Ce sont les pleurs de Jésus qui, en se faisant chair à Noël, a pris toute notre humanité, jusqu’à accueillir la douleur, les larmes et la mort. Oui, à Noël, face à la joie du Noël du Seigneur, nous nous sommes sentis aux côtés de Jésus qui pleure la mort d’un ami. Et nous sommes convaincus que Lui, l’Emmanuel, en ce moment est ici et porte pour chacun d’entre nous le poids de la souffrance et de la douleur. Devant trois morts si tragiques, nos demandes ne laissent pas de place pour l’exégèse et les théologies.
Dans le silence créé par nos questions sans réponses, se trouve la question de Jésus à Marthe, la sœur de Lazare: Crois-tu, croyons-nous, qu’Il est la Résurrection et la vie et que quiconque croit en Lui, même s’il meurt, vivra ? Le croyons-nous ? Il n’existe pas de Résurrection sans mort, il n’existe pas de mort dans la foi au Seigneur" (en pièce jointe, le texte intégral de l’homélie en langue originale).
Avant le rite du dernier adieu, ont été tenus un certain nombre de discours: Sœur Clara Caramagno, Vicaire générale des Franciscaines missionnaires du Cœur immaculé de Marie, a rappelé que, grâce au mystère de la communion des saints, les religieuses défuntes ne sont pas séparées des autres consoeurs de l’Institut mais unies par un lien d’amour dans le Christ. A ensuite pris la parole l’Ambassadeur d’Italie en Israël, Luigi Mattiolo, très ému du fait de l’amitié profonde qui le liait à ces religieuses avec lesquelles il avait échangé les vœux de Noël quelques jours auparavant. Après lui, l’Ambassadeur de Malte, Abraham Borg, a prié en maltais, la langue maternelle de Sœur Salvatorina. Les derniers discours ont été ceux du Consul jordanien à Tel Aviv, Hassam Rahal, et de M. Teresio Dutto représentant de l’ANSMI (Association nationale de Secours des Missionnaires italiens).
Après le rite, s’est formée une très longue procession qui a traversé le quartier chrétien et le quartier arménien de Jérusalem, en passant ensuite sous la porte de Sion pour rejoindre le cimetière où le curé de Jérusalem, le Père Feras Hejazin, a donné la dernière bénédiction au cercueil avant la sépulture. Tous sont ensuite revenus à Saint Sauveur pour faire leurs condoléances aux consoeurs et aux parents des religieuses défuntes.