Vingt-et-un jours avant Noël, la paroisse latine de Jérusalem célèbre sainte Barbara | Custodia Terrae Sanctae

Vingt-et-un jours avant Noël, la paroisse latine de Jérusalem célèbre sainte Barbara

Samedi 4 décembre, la paroisse latine de Jérusalem a dignement fêté sainte Barbara. De multiples légendes entourent la vie de la Sainte qui aurait été martyrisée au Liban au IIIe siècle.
Mais légendes ou pas, les traditions demeurent au Moyen Orient et tandis qu’au Liban, la veille, on se déguise et visite les maisons pour demander des bonbons, à Jérusalem, le jour même, on visite les personnes âgées à qui l’on apporte de la «Bourbara», une bouillie de grains de blé sucrée, parfumée à l’anis et garnie d’une multitudes de graines de fruits secs.

Cette année, les jeunes gens et les adolescents étaient particulièrement nombreux à suivre frère Badie et les frères qui l’accompagnaient si bien que le groupe se divisa en deux pour visiter encore plus de maisons. Il faut considérer également que l’exigüité de la plupart des pièces de la Vieille Ville ne permet d’accueillir tellement de monde.

Les jeunes ont parcouru le quartier chrétien de la vieille ville en chantant le traditionnel refrain de la fête, faisant s’ouvrir devant eux les portes permettant à un groupe ou à l’autre d’entrer pour chanter, prier et bénir la maison et ses habitants quelle que soit la confession chrétienne de la personne visitée.

«Nous sommes trop peu nombreux pour avoir le temps de penser à nos divisions. Ce qui nous rassemble ce soir, c’est le Seigneur et la joie de visiter nos anciens dont certains sont parfois isolés», affirme le père Badie. Son accent galiléen fait parfois sourire ses hôtes qui lui demandent d’où il vient.

Pendant ce temps à l’église le curé, frère Feras Hejazin, célébrait la messe devant une belle assistance de paroissiens venus pour l’occasion. Après la bénédiction, il fut rejoint par le Custode de Terre Sainte, Frère Pierbattista Pizzaballa, pour allumer l’arbre de Noël, puis l’assistance se retrouva dans la salle paroissiale pour partager de la «Bourbara».
La communauté se dispersait déjà que la vieille ville continuaient de résonner du chant des jeunes.

Mab